Avec Daiki

Après avoir demander à Daiki s'il voulais partir, c'est avec un petit rire ironique qui lui répondit que de toutes façons, il se sentait rarement bien. Pensant fair bien, Kiro recherchat une salle de musique, qu'il trouvas très rapidement. Sans doutes que Daiki se sentirait mieu ici. Il posa sa main sur la poigné, et ouvrit la porte laissant un petit courant d'air fraie s'échaper de la salle. Il faisait très froid ici. Kiro regarda Daiki en attente d'un signe de vie.

Daiki avait suivit sagement le jeune homme, attendant de voir où il désirait l'emmener. Il avait laissé les mains dans ses poches et n'avait pas dit un mot depuis qu'ils furent parti du bar. A vrai dire il ne savait pas quoi dire, il se sentait assez bizarre, et puis il n'allait pas parler comme ça à Kiro, ses problèmes ne le regardait pas du tout.

Lorsqu'ils s'enfoncèrent dans les couloirs, Daiki avait bien comprit où il cherchait à l'emmener et ils furent en moins de dix minutes devant la porte de la salle de musique. Lorsque Kiro ouvrit la porte, un frisson parcouru Daiki, l'air dans cette salle était bien frais. Il aperçut tout de suite le grand piano noir luisant à l'autre bout de la pièce malgré la faible lumière offerte pas la lune à travers les carreaux de la fenêtre. Il regarda alors Kiro d'un air interloqué, que cherchait-il a faire ?

Daiki se laissa alors aller et il s'avança dans la pièce et passa son doigt sur l'intérupteur afin qu'une éblouissante lumière blanche envahisse la pièce. Il alla ensuite se laisser tomber sur une chaise et en fixant Kiro.

" Tu as envie de jouer ? "

Quand Daiki apuya sur l'interupteur, la lumière qui se répandit dans la pièce éblouit Kiro qui c'était habitué à la noirceur de la nuit. Daiki qui c'était assit sur une chaise lui avait demander s'il voulait jouer. Il n'en savait rien. Il n'avait pas un très bon niveau de piano, juste qu'il savait éxprimer se qu'il ressentait même à travers des morceaux d'une grande simplicité. Il posa d'abord une main sur les touches noir et blanches qui se présentaient à lui, jouant une petite mélodie, faisant perdre la route aux battements de son coeur. Il ajouta une main gauche qui lui donna des frissons et qui créa comme un gros creu au fond de son ventre. Kiro improvisait. Ce n'était pas d'un niveau éxélent mais la mélodie et le doigté était très poignant. Tout cela éxprimait parfetement la mélancolie qu'il ressentait tout à l'heur dans le bar. C'était comme si les notes qu'il jouait pleuraient, elle était d'une tristesse impréssionnante. Il finit sa courte mélodie par un acord plutot sombre en tenant la pedale forte appuyée. Il plongea dabord son regard dans piece en attendant que le son se dissipe puis regarda Daiki comme s'il ne s'était rien passé.

Je ne suis pas très doué, ce n'est pas mon instrument préféré malgré que j'aime beaucoups en jouer.

Il ne s'avait pas trop ce que Daiki en penserait. Peut être était ce une erreur d'avoir dévoilé une partie de ses sentimnts personels à un inconnue mais il se sentait telement mieu à présent. Il se levadoucement et s'apuya sur le piano comme pour laisser la place à Daiki.

Le violet observa d’abord Kiro qui s’avançait vers le piano d’un noir luisant. Celui-ci s’y installa et commença à balader ses doigts sur les touches blanches et noires de l’instrument. Une douce mélodie mélancolique se répandit alors dans toute la salle. Daiki se surprit à fermer les yeux et à se laisser emporter par les accords poignant laissant dévoiler ainsi une sombre mélancolie. Kiro semblait improviser, était-ce les mélancolies de son cœur qui chatouillait divinement les oreilles du jeune homme ?

Il écouta chaque note, chaque claquement des cordes, chaque touche qui se laissaient succomber sous le poids des doigts fins du jeune homme. Il se débrouillait parfaitement bien. Daiki se sentait bien, la mélodie du piano avait toujours eu pour effet de laisser son cœur s’évader, provoquant une sensation de bien être en lui.

Lorsqu’il n’entendit plus un son et que la mélodie se dissipa entièrement, Daiki rouvrit brusquement les yeux, comme s’il changea radicalement. Kiro semblait s’être arrêté et il s’était relevé du fauteuil tout en jouant de sa modestie.

Le violet se releva et s’avança alors vers la place libre devant l’objet de son désir. Il planta ensuite son regard dans celui du jeune homme, dans son regard semblant être dénué de pupilles, un regard magnifiquement froid et gris. Il esquissa un petit sourire du coin des lèvres. Il se devait pas jouer, il en mourrait d’envie maintenant, mais il n’avait pas envie de se laisser aller ainsi devant cet homme encore inconnu à ses yeux. Puis certaines paroles du professeur lui revinrent en mémoire. Il baissa la tête et ferma les yeux, toujours souriant. Il se laissa ensuite tomber sur le fauteuil de cuir noir et posa délicatement ses doigts sur les touches brillantes du piano.

Il laissa ensuite ses doigts chevaucher chaque touche, jouant une des pièces de sa composition de mémoire. Il faisait quelque faute par rapport à l’original qu’il avait écrite, mais il s’en fichait, il jouait. Une mélodie mélancolique et mortuaire emplit alors la pièce sous le doigté de Daiki. Il continua de jouer, laissant son cœur se joindre ainsi à cette douce valse qu’esquissaient ses doigts les uns avec les autres. Il ferma alors les yeux et se laissa d’autant plus aller. La musique s’accélérait encore et encore, toujours de plus en plus mélancolique, puis il ralentis alors petit à petit pour s’arrêter sur une douce mélodie de moins en moins mélancolique, qui semblait être comme un sourire que l’on arrachait à cet instrument pour lequel Daiki éprouvait un plaisir immense à câliner avec le bout de ses longs doigts fins.

Lorsque la musique se fut entièrement dissipée, Daiki rouvrit les yeux et resta devant le piano, les mains posée tendrement sur les touches sans appuyer ni imposer la moindre force.

Il retourna la tête vers Kiro et lui sourit. Ce n’était plus un de ses sourires glacial, mais un sourire qui semblait venir du cœur, un sourire amical. La musique semblait avoir fait fondre partiellement cette barrière de glace qui s’était formée autour de son cœur. Lorsqu’il se rendit compte de ce qu’il venait de faire, il retourna la tête et fixa les touches noires et blanches de l’instrument.

" Désolé, je me suis un peu laissé aller. "

Daiki parlait de la musique bien sûr.

Après avoir gentillement laissé sa place, Daiki vient s'assoir tout de suite, regardant profondément Kiro et lui décrocha un petit sourir du coin des levres. Daiki posa ses doigts sur ses touches noir et blanches et commença à jouer une pièce inconnue à Kiro. Surement de la composition comme lui l'avait fait. Du piano s'émanait une mélodie d'une mélancolie profonde, mais différente de celle de Kiro. Celle ci était mortuaire. Cette mélodie s'évadait dans la salle comme des oiseaux libérés de leur cage. Daiki devait vraiment ouvrir son coeur en jouant ainsi. Et cela étonna quelque peu Kiro qui ne s'était pas habituer à une telle ouverture de la part de sa rencontre.

Daiki ferma les yeux à un moment, Kiro fit de même. Il s'entit son coeur battre dans sa poitrine. Il aimait plus que tout cette façon de s'éxprimer. "La musique, qu'el chose magnifique" se disait Kiro.
Puis la mélodie se calma, comme un rayon de lumière au fond d'un tunel sombre. Les notes de Daiki s'éclairaient mais toujours avec cette mélancolie poignante qui faisait se tordre de douleur le coeur de Kiro. Rien de plus étrange que ses sentation provoquer par de si belles notes.
Puis, presque d'un coups, la mélodie se calma vraiment pour donner un petit air doux et mélodieux, laissant s'enfuir la mélancolie qui s'emblait donner une âme à se piano pourtant pas si différents des autres.
Une fois la musique entièrement disparut, Daiki rouvrit alors ses yeux sans bouger, laissant toujours ses doigts fin sur les touches.

Daiki se retourna ensuite vers Kiro pour lui adrésser un sourir, qui n'avait rien à voir avec ceux d'avant. Quelque chose de réconfortant et d'amicale. Daiki s'était vraiment ouvert à Kiro et il s'en éxcusa d'ailleur d'une petite phrase simple, en détournant son regard de celui de Kiro. Rien ne venait a l'ésprit de Kiro. Ni amour, ni famille, si l'envie de quoi que se soit. Il avait perdu toutes ses capacitées.
Il se retourna pour trouver une chaise derière lui et se recoiffa tout en regardant Daiki.

Magnifique. Tu n'es pas ici pour rien...*

Il se plongea dans ses pensées quelque secondes en laissant un grand silence dans la pièce.

La musique est vraiment un moyen d'appaiser l'âme...


[*reférence à une parole que Shiro à dit]

Le regard toujours posé sur les touches du piano, Daiki sentit ses joues prendre une couleur pas très naturelle, virant dans les tons pourpres. Il regarda Kiro du coin de l’œil pour observer une quelconque réaction de sa part. Celui-ci s’était trouvé une chaise et s’y été installé en passant d’un geste gracieux la main dans ses les longs cheveux argentés. Son regard été resté posé sur le violet, alors celui-ci détourna de nouveau son regard et fixa maintenant le support de partitions du piano, sentant ses joues devenir écarlates. Il se sentait un peu mal de s’être laissé ainsi emporté en jouant de cet instrument, après tout il n’aimait pas jouer devant n’importe qui car il savait que c’était ainsi que sa barrière de glace fondait.

Il entendit alors la voix du jeune homme résonner dans la pièce devenue silencieuse. Il dit alors une phrase qui revint vaguement à l’esprit du violet, quelque chose qu’on lui avait déjà dit récemment… La voix de Shiro lui revint alors en mémoire. « Tu n’es pas ici pour rien… ». Son cœur se serra, évidemment qu’il n’était pas ici pour rien, il était ici pour le fuir, lui. Daiki resta alors silencieux, préférant ne faire aucune remarque à cette phrase et se contenta de laisser à nouveau pendant quelques secondes ses longs doigts fins sur le clavier. Puis il se releva du fauteuil pour ne plus se laisser tenter et alla s’installer à une table, à un mètre du jeune homme.

Il lui jetait des regards du coin de l’œil lorsque Kiro reprit la parole, perçant le silence qui s’était installé dans la pièce depuis quelques minutes. Apaiser l’âme ? Certes, pour Daiki, elle avait toujours fait bien plus qu’ « apaiser l’âme », la musique l’avait toujours sauvé de ces coup de déprimes, lorsqu’il allait mal, il n’avait pour seul réconfort que le piano, personne n’avait jamais réussi à transpercer cette armure de glace qui avait entouré son cœur, seule le musique réussissait chaque fois à la faire fondre.

Il préféra ne pas en faire trop et faire un petit sourire à Kiro.

" Oui, tu as raison. "

Il plongea ensuite son regard dans le paysage qui s’offrait à travers la fenêtre, ou du moins, le ciel noircit par la nuit éclairé par quelque étoiles scintillantes. Il se voyait encore, accoudé à cette fenêtre à écouter les paroles du professeur et ce qu’il lui avait dit. Son cœur se chauffa et il se rendit compte que quelque part, cela ne l’avait pas laissé indifférent.

Kiro se rendi bien compte que ses paroles n'avaient pas l'aissé le jeune pianiste indifferent. Il semblait se sentir mal par rapport à son interprétation. Il est vaie que Daiki n'avait pas fait sans blanc de jouer et s'était surement épongé de quelques douleurs passagères qu'il avait du subir dans la journée ou depuis son entrée à l'Académie en laissant divagué ainsi ses doigts sur les touches du piano. Peut être aurait il été préférable que Kiro ne complimente pas le virtuose, car Daiki semblait a présent plongé dans ses pensée, le regard perdu à l'endroit ou devraient normalement être posées de partitons.

C'est sans aucunes remarques qu'il se leva pour s'assoir à une table. Un mètre les séparaient mais c'était déjà trop pour Kiro. Il pris sa chaise et fit en sorte de se retrouver face à face avec sa nouvelle rencontre. Daiki était tout de même étrange. Que c'était il passé pour qu'il se refèrme ainsi sur lui même, interdisant à quiconque de penétrer dans son jardin secret.. Si la musique était son seul moyens d'expression émotionnelle, il devrai à l'avenir être moin égoïste et prendre plaisir à se montrer sur scène, ou du moin en publique. Après tout cela ne pouvait pas être de la honte ou une quelconque gène puisque devant Kiro il ne s'était pas privé de libérer son âme. Kiro résta silencieux, laissant place à nouveau un blanc, pas si désagréable que ça après une tel mélodie.

Kiro posa ensuite ses coudes sur la table qui séparait leurs deux visages et plongea son regard dépourvut de pupille dans celui du jeune homme. Kiro avait une très grande envie de.. mais non, il ne devait pas craquer maintenant, il ne se connaissait apeine. Et puis peut être que Daiki n'était pas du tout comme lui. Le jeune Kiro n'avait pas l'habitude de réfléchir avant d'agir - se qui n'est pas forcément n défaults celon le point de vu - mais là, il le fallait quand même.

Kiro aprocha son viage très près de celui du violet pour le regarder encor plus fixement, s'apochant de plus en plus puis finit par baisser la tête en marmonant quelques mots :

Excuse moi...

Alors que le violet s’était plongé dans sa contemplation des étoiles, Kiro avait ramené sa chaise vers lui de façon à ce qu’ils se retrouvent parfaitement l’un en face de l’autre. Daiki eut un léger sursaut car il ne s’y était pas attendu et qu’il s’était légèrement mis à rêvasser pour éviter de penser à trop de choses inutiles. Il passa alors sa main sur la cicatrice où le sang avait coagulé légèrement auparavant puis fit une légère grimace, ça piquait un peu.

Un silence assez gênant pour Daiki s’installa entre les deux jeunes hommes mais il ne voulu pas le casser, il ne savait pas quoi dire au jeune homme pour lancer une toute autre conversation, et puis il avait réagi sans réfléchir alors que son interlocuteur lui avait simplement fait un compliment.

Le regard assez insistant de Kiro se plongea de le sien, un regard que Daiki ne fuit pas cette fois ci. Il plongea son regard au plus profond de celui du jeune homme. Il fixa chaque parcelle de son iris, un iris grisâtre légèrement argentée, un regard magnifique aux yeux du violet. Son visage se rapprocha alors de celui du violet et celui-ci n’eut pas le réflexe de se reculer. Il resta stoïque et laissa son regard se plonger d’avantage dans le sien, ne sachant pas vraiment où il voulait en venir, ce regard semblait… insistant. Puis sans qu’il puisse s’y attendre, Kiro abaissa sa tête, laissant un rideau de cheveux argentés se former, puis, tout simplement, il s’excusa.

Daiki fut étonné, il ne s’était pas vraiment attendu à recevoir des excuses venant de Kiro. Il laissa un sourire se glisser sur ses lèvres et un petit rire se faire entendre.

" Je ne vois pas pourquoi tu t’excuse… "

Il tenta encore de reprendre son air froid, après tout il n’allait pas se laisser aller comme ça, il fallait qu’il se reprenne en main. Déjà qu’il s’était laissé aller ainsi devant Shiro en pleurant, il n’allait pas non plus en arriver là devant Kiro. Le violet ne bougea pas d’un centimètre, ne sachant pas vraiment quoi faire, c’est vrai, le jeune homme n’avait pas à s’excuser ainsi. Il n’y avait pas de quoi, même si Daiki cachait vraiment mal son mal être.

Après cette aproche et ses éxcuses plutôt soudaines, Daiki n'avait pas vraiment tout saisis vu sa courte phrase qu'il avait laisser en suspend. En effet Kiro ne devait rien éspérer de Daiki, d'une part car tout chez lui était galcial, son regrad, ses paroles, ses sentiments. Et d'autre part car Kiro savait pertinaament que Daiki libererai son âme seulement dans cette salle. Et cela pour Kiro n'était pas sufisant. A cet instant, Kiro voulait se persuader de sortir Daiki de cette froideur qui l'empêcher de vivre en quelque sorte. Surement peu de personnes avaient eu jusque là l'occasion d'aplaudir à l'une de ses compositions. Mais pour Kiro, l'Art était quelque chose à fair partager, car chacun avait une manière différente de fair à apprendre à l'autre. Et c'est ça que Kiro trouvait magnifique, seulement, Daiki, lui, jouait égoïstement. Son intérret pour la musique lui était réserver, et chaque fois qu'il s'ouvrait à une personne, il s'en voulait par la suite. Cela se voyait dans la froideur qu'avait repris maintenant ses yeux et son visage.

Un sentiment de gène pouvait quand même s'apercevoir à son éxpréssion. Il est vraie que Kiro ne s'était pas éxpliqué pour cette aproche soudaine et ses éxcuses non justifies. Mais Kior n'allait tout de même pas réveler que Daiki l'atirait quand il décidait d'épancher son âme. Cela serait vraiment mal venue, surtout à se stade de la rencontre. Sans vouloir avouez ses mouvements, il posa très délicatement ses longs doigts fins sur la cicatrice de Daiki pour venir l'éfleurer.

C'est.. ta cicatrice qui m'intriguais. Mais je pense qu'il serait trop indiscret de t'en demander l'origine...

Daiki commença à tapoter nerveusement du doigt sur le bois verni du bureau où il s’était assis. Kiro était resté silencieux et n’avait pas répondu à sa propre réponse, bien que le violet s’était attendu à ce qu’il réplique et qu’il donne des explication, mais il n’en fut pas, donc Daiki ne dit rien. Il détourna alors le regard de nouveau vers la fenêtre, observant les étoiles scintillantes dans le ciel bleu marine, une image simplement magnifique aux yeux du violet. Alors qu’il le contemplait ainsi, il sentit un léger sourire se dessiner sur ses lèvres, mais il détourna alors vite le regard de la fenêtre, le plantant autre part dans la pièce.

Soudain il sentit une petite pression et un picotement sur le côté gauche de son cou, là où se situait sa cicatrice recouverte de sang séché.
Lorsqu’il eut compris qu’il s’agissait simplement de Kiro qui y avait déposé un doigt, Daiki repoussa son bras d’un geste brusque, lui jetant un regard glacial et dégoûté. De quel droit touchait-il cette saleté de cicatrice ? Il y plaqua alors violemment sa main en jetant toujours de ses regards meurtriers au jeune homme, comme pour se défendre ou le provoquer. Daiki savait bien qu’il exagérait peut être en réagissant ainsi, mais il détestait par dessus tout qu’on touche sa cicatrice, et encore pire lorsqu’on en parlait. Mais il regretta alors légèrement sa réaction et adoucit alors un peu son regard, mais cela ne le rendit pas tendre pour autant.

" J… je euh… c’est… non ! Ca ne te regarde pas ! "

Il commença alors à taper du pied sur le sol, racler ses doigts sur la table, frotter d’un geste vif sa cicatrice et à détourner son regard de celui du jeune homme, cherchant tout simplement à le fuir. Non, il n’avait pas envie de donner une quelconque explication à cette cicatrice, il n’avait pas à savoir, ça ne le regardait pas, Daiki n’avait pas non plus à se justifier. Il continua tout ses geste répétitivement de façon nerveuse. Son cœur commençait alors à battre d’une façon terriblement violente, cognant contre sa poitrine, sa respiration commençait elle aussi à se faire allétante, n’arrivant même plus à la contrôler. Et voilà que ses yeux commençait à le brûler, mais pourquoi réagir ainsi face à une simple remarque ?

Le violet se releva brusquement, rejetant sa chaise en arrière, manquant de la faire tomber à terre dans un boucan d’enfer. Il alla alors donner un coup de ses deux poing contre le mur en poussant un petit gémissement. Il y colla son front et resta ensuite presque immobile, respirant toujours d’une manière rapide, son cœur cognant contre la paroi de son torse, ne sachant comment le calmer. Kiro devait le prendre pour un imbécile.