Un Daiki mal en point XD

Aya déposa Daiki sur le lit de celui-ci, essouflée.
Elle mit quelques minutes à reprendre son soufle puis regarda Daiki qui s'était quelque peu endormi.
Elle mit les couvertures sur lui et s'agenouilla en face du lit. Heureusement Anna n'était pas là, ça aurait sûrement compliqué les choses.

La jeune fille regarda longuement Daiki comme pour veiller sur son sommeil puis se rendit compte de ce qu'elle faisait. Pourquoi s'occupait-elle autant de lui? Pourquoi, pourquoi, pourquoi...elle en avait marre de se poser toutes ces questions.
Elle avait envie de s'occuper de lui point barre. Et elle voulait s'occuper de lui parce qu'il lui faisait penser à elle et qu'elle aurait bien voulue en fin de compte que quelqu'un vienne l'aider lorsque sa mère lui balançait toutes ces injures...que quelqu'un la sorte de là, l'empêche d'endurer tout ça...

Aya se prit la tête entre les mains en serrant les dents.

Mais personne n'était venue. Alors au lieu de s'apitoyer sur son sort elle allait aider Daiki qui veut lui aussi certainement de l'aide même si il ne le dit pas. Ces choses là on ne les dit jamais clairement de toute façon.

La jeune fille posa ses bras sur le lit et posa sa tête dessus. Elle regarda Daiki et souffla légèrement un "c'est toi que je dois remercier".

Voila c'est ce qu'elle voulait dire. Un sourire se dessina sur les lèvres d'Aya.

Alors que le violet restait en boule, la tête posée sur les genoux d'Aya, les larmes coulaient lentement le longs de ses joues rougies. Il crispa ses yeux afin d'essayer de calmer le jeu, il ne se souvenait pas avoir agit ainsi auparavant.
Il sentit alors une légère secousse, et lorsqu'il ouvrit les yeux à nouveau, il se rendit compte que la jeune fille s'était levée, l'aidant ainsi à se mettre debout à son tour. Il força un peu bsur ses jambes devenues tremblantes et tenta tant bien que mal à tenir debout. Il garda la main d'Aya dans les siennes, la serrant comme s'il avait peur de la perdre.
La vue embuée, il laissa alors Aya le guider dans les couloirs afin de descendre plusieurs escaliers et ds'arriver dans une pièce à moitié éclairée. Il mit un temps avant de mettre en relation ce qu'Aya lui avait soufflé et l'endroit où ils étaient arrivés. Il se sentit alors ensuite tomber sur un lit, son lit probablement, car il y avait encore son sac posé dessus qu'il reconnu.
Sans comprendre ce qu'il se passait réellement, il laissa ses yeux se fermer après avoir vu une dernière fois le visage de la jeune fille. Il aurait aimé lui redire merci, mais il se sentait épuisé. Ne pouvant même pas ouvrir la bouche, il esquissa un petit sourire avant de somnoler doucement. Il sentit une petite secousse près de lui, puis il s'endormit.

Quelques heures plus tard, ou bien quelque minutes, Daiki n'en savait rien, il ne s'était pas vraiment rendu compte qu'il s'était endormi, il ouvrit doucement les yeux. Il mit alors un temps pour comprendre qu'il se trouvait allongé sur son lit et qu'il semblait faire nuit dehors, car les volets étaient à moitié fermés et que la pièce était baignée dans l'obscurité. Il tourna doucement la tête et il se rendit compte que quelque chose était posé sur son lit, ou plutôt quelqu'un. Il laissa à ses yeux le temps de s'abituer à l'obscurité avant de se rendre compte qu'il s'agissait d'une fille, ou plutôt d'Aya. Que faisait-elle là ? Elle semlait s'être endormie.
Le jeune homme se releva dans son lit et se mit assis, afin d'éttirer ses muscles engourdis et de bailler un grand coup. Il ramena ensuite ses genoux contre son torse et les enroula de ses bras pour ensuite poser son regard sur Aya. Il tenta alors de se souvenir la soirée passée, mais il se trouvait qu'il avait encore l'esprit assez engourdis. Il posa alors son regard sur le réveil posé sur la troisième table de nuit qui semblait avoir été aménagée par une nouvelle arrivée. 03 : 24.

Il se releva de son lit d'un pas nonchalant et s'avança vers la porte de la chambre. Il posa ensuite son regard sur Aya, elle était agenouillée sur le sol, les bras posés sur le lit et la tête négligemment posée sur ses poigets. Elle semblait s'être endormie ici sans s'en rendre compte. Il s'avança alors vers elle en esquissant un petit sourire pour la soulever doucement du sol en essayant de ne pas la réveiller. Ne pouvant pas se repérer dans le noir, il la déposa simplemement sur son propre lit et il la couvrit ensuite de sa couverture.
Il se dirigea ensuite de nouveau vers la porte et l'enclencha directement afin de s'avancer vers le couloir obscur.

-> le toit