Dans le grenier [Aya]

Il avait marché jusqu'à la salle de cours de musique, mais voyant qu'elle était pleine d'élèves en compagnie du professeur, il avait donc décidé de trouver un autre endroit. Aya le suivait, elle n'avait pas l'air de savoir où ils allaient exactement, Daiki non plus à vrai dire. Il marchait toujours d'un pas de plus en plus lent, de peur de se faire repérer car il n'avait pas l'impression d'aller dans un endroit approprié aux élèves, il montait et montait encore des escaliers pour ensuite trouver une trappe qui semblait donner au toit. A sa gauche, il trouva une porte où était écrit négligemment sur une feuille blance le mot "grenier". Se disant qu'il devrait bien y avoir quelque chose d'intéressant, il y entra.

Après avoir enclanché la porte d'un air hésitant, il regarda Aya en biais et il passa son doigt sur le mur afin de trouver un intérrupteur. Il appuya sur un petit bouton et une lumière envahi alors la pièce. C'était une grande pièce avec un plafond qui partait en biais et où plusieurs cartons était emplié au fond. Il balaya la pièce du regard et remarqua avec stupéfaction un magnifique piano de bois vernis, contre un mur, il y avait même une chaise pour pouvoir y jouer. Il se demanda ce qu'un piano pouvait bien faire ici, il avait l'air en assez bon état pourtant.

Il s'avança alors dans la pièce, le coeur battant en faisant signe à Aya d'avancer. Il fixait l'instrument qu'il trouvait magnifique et alla s'installer sur la chaise. Lorsqu'il positionna ses doigts sur les touches blanches et noires sans ce souvier de ce qui se passait autour, il se souvint alors qu'il y aurait une spéctatrice. Il tourna alors de nouveau la tête vers Aya et lui fit signe de fermer la porte et de prendre une chaise qui se situait de l'autre côté de la pièce.

Puis il regarda ses doigts et respira un bon coup avant de jouer une douce mélodie mélancolique. Il laissa ses doigts glisser à volonté sur les touches lisses du piano, le couer battant, il décida de faire comme si de rien était et ferma les yeux afin de mieux se laisser aller. La mélodie se fit d'une mélancolie grandiose et le coeur de Daiki battait la chamade, à la fois la pression redescendait et le plaisir qu'il avait à jouer de cet instrument était immense. Bien qu'il ne soit plus très bien accordé, il continua de jouer, une musique de sa composition, la même qu'il avait jouée lorsque Shiro l'avait surpris. Ses doigts tapaient vivement les touches blanches, passant quelque fois sur les noirs, d'un geste gracieux de la mains.

Il continua de jouer pendant peut être une minutes ou peut être une heure, il ne se souviait pas du temps qui passait ni d'Aya qui l'écoutait, il s'en fichait, il profita de cet instant où son coeur valsait au même rythme que ses doigts qui glisser sur le piano, un sourire se dessinant sur ses lèvres, il se sentait bien. Il semblait planer, tant le plaisir se fut emparé de lui.

Aya suivit Daiki sans trop savoir où il la conduisait et ils se retrouvèrent dans ce qui semblait être un grenier. On y trouvait un peu de tout dans cette pièce: sûrement de objets qui avaient servis et qui avaient été remplacé par des choses plus modernes.

Aya vit que Daiki se plaçait sur une chaise devant un piano en bois qui n'était pas mal dans son genre. Elle ferma la porte prit une chaise puis observa le jeune homme.
Celui-ci se mit à jouer le même genre de musique mélancolique qu'Aya avait deja entendu dans la salle de musique. Une musique envoutante qui laissait passer toutes les émotions du pianiste.
Son envie de dessiner reprit le dessus et elle prit le carnet et l'aquarelle qui se trouvait dans son sac. Elle dessina calmement, écoutant attentivement chaques notes du piano.

Le dessin qu'elle faisait ressemblait beaucoup à celui qu'elle avait fait de Daiki auparavant.
Le jeune homme était heureux, toute trace d'agressivité avait disparu de son visage, il était plus beau que jamais.

Plus il jouait et plus des mots ce bousculaient dans la tête d'Aya, des souvenirs...
Une goutte d'eau tomba sur son dessin. Puis deux, puis trois...Aya fut surprise: elle pleurait, les larmes tombaient toutes seules.
Sa tête bourdonnaient si bien qu'elle finit par la prendre entre ses mains.
La musique se mêlant aux mots devenait insuportable...

Tais toi!!!!

Aya avait crié ces mots aussi fort qu'elle le pouvait.
Elle ne voulait pas que ça arrive maintenant, elle était tellement contente de voir Daiki comme ça... mais pourquoi se préoccupait-elle de Daiki?

La jeune fille était maintenant recroquevillée par terre et se bouchait les oreilles. Les mots ne s'arrétaient pas et elle les entendaient toujours aussi fort.

Alors que Daiki continuait à pianoter de son rythme lent et mélancolique, il entendit un petit bruissement du côté, c’était Aya qui venait de sortir des feuilles et son aquarelle de son sac et qui se mettait à dessiner. Lorsque Daiki comprit cela, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il continua alors à jouer, encouragé par l’idée qu’Aya dessinait à cet instant même.

Le violet sentit son cœur battre de plus en plus fort, ce qui rendit la musique de plus en plus triste et mélancolique. Ses doigts glissaient toujours gracieusement sur les touches, mais maintenant certaines images venaient emplir sa tête, il voyait un visage d’homme, un homme qu’il connaissait et qui tendait la main vers lui, une main menaçante. Avant qu’il ne puisse voir les détails de ce visage, une voix suraiguë se fit entendre. Il s’arrêta de jouer d’un seul coup et retourna directement la tête. Il vit alors la jeune fille recroquevillée par terre, les mains plaquées contre ses oreilles, elle avait l’air affolée…

Daiki se releva brusquement, manquant de faire valser sa chaise en arrière, et il se précipita vers Aya. Il hésita quelque instant, pensant qu’elle lui en voudrait, puis il la prit pas les épaules afin de la regarder dans les yeux. Elle avait les joues humidifiées par des larmes et les yeux légèrement embués, elle avait pleuré. Pourquoi avait-elle pleuré ?
Il la prit ensuite par les poignet, la forçant à retirer ses mains de ses oreilles en la secouant un peu afin de la raisonner.

" Aya ! Calme toi ! "

Il avait essayer de se montrer assez sec mais pas trop froid, afin de marquer un peu d’autorité, il fallait qu’elle se calme pour lui expliquer ce qui n’allait pas, du moins, si elle voulait bien dire ce qui n’allait pas, ce qui étonnerait bien le jeune homme.

Lorsqu’elle semblait calmée, Daiki prit un ton plus sympathique et moins froid, en la tenant toujours par ses deux poignet, accroupie devant elle qui était presque couchée sur le sol poussiéreux du grenier.

" Qu’est-ce qui t’arrive… ? "

Bizarrement… Daiki s’inquiétait tout de même pour Aya, même s’il ne ressentait aucune sympathie spéciale pour elle, la voir recroquevillée ainsi sur le sol ne lui avait pas plu, il avait même ressentit un peu de peine pour elle.

Daiki l'avait empoignée fermement et l'avait obligé à se déboucher les oreilles. Lorsque le jeune homme eu fait ce geste, les voix qu'entendait Aya s'arrêtèrent, faisant revenir sa raison dans ce grenier poussièreux avec un Daiki en face d'elle qui la regardait bizarrement.

Elle devait avoir l'air stupide affalée sur le sol. Elle avait toujours souhaité que personne ne la voit dans cet etat. PERSONNE.
Le jeune homme n'avait pas l'air de la regarder d'un air moqueur et était même sérieux quand il lui demanda ce qu'elle avait.
Elle ne supportait pas être le centre de l'attention mais en faisait cette scène, elle avait malheureusement fait un sacré coup de théâtre.

Aya repoussa Daiki et essuya ses larmes avec le revers de sa main. Elle regardait sur le côté trop honteuse de le regarder en face et ses sourcils froncés exprimaient sa colère.
Une colère ciblée sur une Aya incapable de franchir avec dignité son passé et de ne se consacrer qu'au présent...
Elle n'avait jamais rien arrangé en restant seule et elle le savait.

C'est trop tard maintenant...

Aya s'asseya avec une posture plus convenable et un regard vide. Elle n'avait pas répondu à la question de Daiki. Une réponse n'aurait été d'aucune utilitée.

Je n'ai pas aimé ce que tu as joué. Je n'aime pas les airs mélancoliques.

Je n'ai besoin de personne...
Aya aimait se répeter cette phrase.

Malgré ce que l'on put croire, Daiki s'était tout de même un peu inquiéter, quelqu'un qui se trouve avoir une telle crise,c'était plus que terrifiant pour une personne se trouvant à côté d'elle. Il l'avait empoignée assez fort pour qu'elle ne se débate plus, mais il la relâcha doucement lorsqu'elle le repoussa, elle ne semblait pas du tout satisfaite de la façon dont il avait agis, elle semblait être vraiment le genre de personne qui repoussait tout et n'importe qui en n'importe quelle circonstance !

Le violet garda son regard sur elle, la fixant. Elle s'essuya négligemment les larmes qui avaient coulées le long de ses joues rougie, elle semblait honteuse d'avoir fait cette crise devant lui, et même plus d'avoir eut recours à l'aide de Daiki pour la stopper. Il la regarda qui tentait de reprendre une apparence "normale", ayant l'air de rien, comme si rien ne s'était passé, et évidemment, cela était impossible car ils savaient tout deux qu'il s'était bel et bien passé quelque chose, étant donné que Daiki en avait été le témoin. Un sourire glissa sur le coin des lèvres de Daiki, il avait l'impression de se voir il y a quelque temps.

Un silence s'imposa entre les deux personne après qu'Aya ait reprit la paroles. Quelques secondes plus tard, Daiki eut un petit rictus et il fixait toujours Aya dans les yeux, scrutant son regard vide d'expressions.

" Bizarre... C'est le même que j'ai joué l'autre fois, tu sais, quand tu m'a dessiné. Si tu n'aimais pas ce morceau alors pourquoi m'avoir dessiné ? "

Et oui, Daiki était légèrement convaincu qu'elle mentait pour tout sumplement éloigner la conversation du sujet se nommant "Aya". M'enfin, si elle n'aimait pas ce morceau, il allait falloir qu'elle s'en contente car il n'allait pas en jouer d'autre spécialement pour elle, et puis, il n'aimait pas jouer quelconque musique faussant ses émotions telles qu'une musique joyeuse et entrainante. Elle avait du s'en douter, non ? Daiki était incapable de jouer une musique joyeuse et n'importe qui devrait se contenter de le voir en jouer des tristes et des mélancoliques.

Aya se tut à la réflexion de Daiki. Il est vrai qu'elle n'avait pas dit quelque chose de cohérent. En vérité ce qu'elle n'avait pas aimé était le fait que cette musique lui avait remémorée certains souvenirs. Mais pourquoi l'autre jour n'avait-elle rien eu? Peut-être parce qu'elle n'avait pas vraiment réfléchie au sens de chaque note et n'avait pas essayer de comprendre le fond de cette musique.

En repenssant à cette raison, Aya eu un élant de compassion. Comment quelque chose de si triste pouvait sortir de Daiki?
Elle le regarda avec un air désolée et triste et serra brusquement le jeune homme dans ses bras.

Elle était très belle ta musique...

Pourquoi agissait-elle comme ça?? Sa compassion avait dépassée ses principes.
Le mal être qu'elle ressentait, dans le fond elle ne voulait que personne ne le ressente.
Elle ressera son étreinte. Son corps agissait de son propre chef, elle ne pouvait pas s'en empecher.
Aya se fichait que Daiki la repousse, en cet instant elle voulait comme le "consoler" même si ça ne servirait sûrement à rien...

tellement triste...

Le violet remarqua tout de suite ce que sa question avait provoqué chez la jeune fille. Celle ci abora directement un regard triste et désolé. Le visage de Daiki lui redevint stoique, ou plutôt étonné. Il s'était attendu à ce qu'elle s'en aille en cherchant toujours à se cacher, mais à la place de ça elle... le prit dans ses bras ? Daiki sentit son sang ne faire qu'un tour et son coeur faire un bond. A vrai dire... il avait eut envie de la repousser mais tout ses reflexes avaient disparus et il n'arrivait plus à bouger, comme tétanisé. En fait... personne n'avait fait une telle chose envers lui. C'était la première fois qu'on emploi de tels gestes à son égard. Puis la voix d'Aya rententit alors au creux de son oreille, cotredisant ce qu'elle avait dit précédemment, comme si elle voulait lui faire oublier ses paroles, mais Daii s'en fichait qu'elle aime ou pas sa musique alors pourquoi disait-elle une chose pareil !

Le jeune homme sentit se sjoues s'embraser lorsque l'étreinte d'Aya se resserra encore autour de ses épaules, il se sentait bizarre, elle semblait essayer de... le consoler ? Mais non ! Personne n'avait fait une telle chose pour lui alors pourquoi elle ? Et puis il n'avait pas besoin qu'on le console ! Il fallait qu'il la repousse après tout, et elle n'avait pas à avoir ce genre de comportements envers lui ! Mais il n'y arrivait pas... ses bras ne lui obéissait plus, son corps entier ne lui obéissait plus, ses propres yeux ne lui obéissaient plus. Il sentit sa vue s'embuer, puis une larme couler le long de sa joue. Mais pourquoi ? Il ne comprenait pas pourquoi cette étreinte lui faisait un tel effet !

Daiki ferma alors ses yeux qu'il avait laissés ouverts tout le long et se laissa aller. Il ne bougea pas mais il ne repoussa pas non plus la jeune fille, on pouvait dire que malgré lui, cela lui faisait du bien. Soudain des images lui revinrent en mémoire... Son père dans ce maudit fauteuil de cuire brun, toute ces bouteilles, des dizaines de bouteilles, et ses yeux, ses yeux vides et embués, sa voix devenues incohérente sous l'effet de l'alcool, puis ce canif qu'il avait l'habitude de pointer en direction de son jeune enfant, Daiki. Et puis cette cicatrice, dans son cou, puis sur son torse... Et ce sourire satisfait sur son visage.

Le violet ouvrit brsuquement les yeux et repoussa la jeune fille d'un coup, sans que personne ne s'y attende. Il se précipita alors en arrière et se releva d'un coup, frottant cette cicatrice dans son cou et se mettant à la gratter de nouveau jusqu'au sang, comme si cela allait l'effacer et effacer ses souvenirs... Il regardait en même temps Aya dans les yeux, de son regard vide et apeuré à la fois, les yeux écarquillés, comme s'il avait perdu la raison.

" Non laisse moi, ne me fais pas te mal s'il te plait, laisse moi tranquille, laisse moi tranquille, laisse moi tranquille, laisse moi tranquille... Ne me touche pas, ne me touche pas... "

Au fur et à mesure qu'il prononçait ces paroles d'une voix apeurée et tremblante, ses genoux fléchissaient vers le sol et il finit par se retrouvé à genoux devant Aya, comme s'il la suppliait mais ce n'était pas elle qu'il suppliait ainsi. Il baissa la tête et posa les mains au sol. Un goute de sang perla le long de son cou et une larme s'échoua sur le planché poussièreux, puis une deuxième, puis une troisème.

" P... pourquoi... ? Pourquoi MOI ! "

Il se laissa alors avachir sur le sol, allongé sur le ventre, martelant le planché de ses point allourdi et affaiblis par la douleur, la voix tremblante et transmettant à la fois la peur mélangée à la douleur.

Aya resta horifiée en voyant Daiki réagir de la sorte. Ce qu'elle venait de faire avait apparamment fait remémorer un souvenir à Daiki et il avait l'air encore plus terrible que le siens.
C'était de sa faute si il était dans cet etat...elle ne voulait pas...que fallait-il qu'elle fasse?

C'est le contact qui lui avait rappelé cette chose douleureuse.
Elle avait remarquée qu'il n'arretait pas de toucher à une cicatrice qui se trouvait au niveau de son coup. Ce pourrait-il que quelqu'un l'ai battu auparavant?
Il avait l'air appeurée. Aya était paniquée.

Elle essaya de l'arretter en lui prenant les poignets, le forçant a la regarder dans les yeux.
Elle avait les sourcils froncés mais ses yeux étaient brillant de larmes.
Aya ne voulait pas avoir l'air effrayante, juste sincère.

Daiki c'est moi! Reprend tes esprits! Je ne te ferais jamais de mal!!!

Moi, je ne ferait jamais de mal à personne...

Après quelques minutes Aya fouilla dans son sac à la recherche d'un ruban, le ruban noir assortit à celui qu'elle avait autour du tibia. Elle les mettait quelques fois à ses poignets.
Avec un regrd inquiet la jeune fille noua le ruban autour du coup de Daiki pour que sa cicatrice arrette de saigner.

Elle ne guérira jamais si tu continues...

Alors qu'il tentait de frapper sur le sol de ses poins toujours alourdis, il sentit comme quelque chose le relever et le maintenir ainsi, face à une jeune fille. Tient ? Il connait ce visage... mais oui c'est Aya. L'image alors de ce fauteuil horné par son père et de tout ces bouteilles s'effaça et il se sentit comme revenir à la réalité, les larmes coulant toujours le long de ses joues. Il fixa la jeune fille dans les yeux et l'écouta alors, le regard vide et embué. Mais oui bien sûr, bien sûr qu'elle ne lui ferai pas de mal, pourquoi elle lui en ferai ?

Le violet resta là, face à Aya, la fixant de son air vide, il se sentait faible et vraiment bizarre. Il la laissa faire lorsqu'il sortit un autre ruban autour de son cou, sur le moment, Daiki ne comprit plus pourquoi, mais il la laissa faire, elle devait avoir ses raisons. Son coeur était toujours serré et ses yeux semblaient être devenus de vrais fontaine dont on arrivait plus à en faire s'échapper l'eau.

Il s'avança ensuite vers la jeune fille à quatre pattes et alla poser sa main sur sa joue. Un petit sourire timide apparait alors sur le visage de Daiki, les sourcils baissé et le regard toujours à la fois vide et rempli de larmes.

" M...merci... "

Il posa ensuite sa tête sur ses genoux et se mit en boule devant elle.

" ... de ne pas vouloir me faire de mal... "

Puis il chercha la main d'Aya et la serra dans la sienne. Il agissait tel un petit enfant désemparé ayant enfin trouver quelqu'un sur qui compter.

La réaction de Daiki étonna la jeune fille. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la remercie. Il lui avait plusieurs fois montré que ce mot n'avait pas l'air d'être dans son vocabulaire.
De plus il se comportait comme un enfant. Il ne devait vraiment pas aller bien.

Aya sentie le devoir de protéger Daiki, pourquoi ressentait-elle se sentiment?
Elle ne préférait pas réfléchir à ce sujet, il fallait agir.

Elle essaya tant bien que mal de porter daiki ou du moins de l'aider en le soutenant par le bras pour qu'il s'appuit sur elle.

Je pense que tu as besoin de repos. Je vais te ramener dans ta chambre.

Aya commença à marcher calmement, jetant à la fois un oeil inquiet sur Daiki et sur le chemin qu'elle devait parcourir qui s'annoncait difficile.

=> chambre 2